La mystérieuse odyssée de Simoons l'aventureux aventurier

- "Ce n'est pas la lumière qui manque à notre regard, c'est notre regard qui manque de lumière mes chers enfants."

Sur ces mots de Van Der Doener, Simoons s'écarta du petit groupe avec lequel il partageait une discussion dans un grand soupir. Une douleur à la cheville l'arrêta. Il ne pouvait aller plus loin. Il frictionna sa cheville et souleva autant qu'il le pouvait la grosse chaîne qui étranglait son articulation. Il réfléchissait sur sa situation. Une chose était certaine dans toutes ces bizarreries : ses souvenirs ne pouvaient le mener nul part ailleurs, il avait été toujours été ici, enchaîné comme tout le groupe.
Ils se trouvaient dans une demeure souterraine, en forme de caverne. Aucun d'entre eux n'avait vu la lumière du jour, ils ne connaissaient que le faible et fragile rayonnement qui parvenait à pénétrer jusqu'à eux. Des choses et d'eux-mêmes, ils ne connaissaient que les ombres projetées sur les murs de leur caverne par un feu allumé derrière eux. Des sons, ils ne percevaient que les échos.

Simoons tourna le dos au groupe et encore une fois fit envahit par ses pensées. A quoi ressemblait le monde extérieur, était-il vaste ? Simoons s'imagina des choses lorsque soudain, il vit une chose apparaître sur le mur, une chose qui semblait descendre. Il s'assit alors et en effet, quelque chose arriva. C'était l'homme dont on ne savait rien, il apportait le repas. Il posa le plateau et s'en alla.
- "Sait-il seulement parler ?" entendit Simoons.
- "Ce sont par les actes que les homme vivent et meurent, non par les paroles" dit alors Van Der Doener. "Je veux bien entendu dire par là que les paroles de cet homme ne nous font pas vivre, ses actes si."
- "En tout cas c'est bon ce qu'il y'a à manger aujourd'hui, ça me rappel un repas mais je n'arrive plus à me souvenir lequel."
Simoons regarda ce qu'il mangeais. Mais d'où venait toute cette nourriture se demanda-t-il comme à chaques repas ? Il y'avait là une jaune (une chose de couleur jaune, n'ayant aucunes connaissances sur le monde extérieur ils appelaient les choses par leur couleur, en effet ils ne pouvaient se rappeler comment ils connaissaient les couleurs mais ils pensaient qu'on leur avait enseigné quand ils avaient eu l'âge de comprendre), une verte et un verre enfermant une substence qui ne se machait pas. Il commença alors à manger lorsqu'il entendit des bruits de pas. Il regarda sur le mur et vit plusieurs ombres qui marchèrent en rythme.
- "Ce rythme ! Cette nourriture ! Mais oui bien sur, c'est le jour du sacrifice" hurla quelqu'un.

En effet, ils avaient déjà entendu ce rythme de marche et il ne prévoyait rien de bon. La dernière fois qu'ils l'avaient entendu, un membre du groupe se faisa tuer. Tous se raidirent lorsque quatre hommes vinrent enfin devant eux. Trois hommes lourdement vêtus et un homme en blouse blanche. Celui avec la blouse pointa le doigt en avant. Simoons était pétrifié, le doigt le pointait. Les trois hommes s'avancèrent alors vers lui, son coeur battait si vite. "Ca y'est" ce dit-il, "c'est la fin" et il s'obligea à penser à l'infime rayon de lumière qu'ils réussissaient à percevoir. Ce triste rayon, sa seule raison de vivre.

Deux hommes l'empoignièrent tandis qu'un autre enleva ses chaînes. Simoons ferma les yeux et sera les dents.

Lorsqu'il les rouvrient ce qu'il vu le fit tomber à la renverse. Il ne pouvait fixer cette chose plusieurs secondes sans que ses yeux ressentent une douleur. Il essaya mainte et mainte fois mais ne pu rien voir.
- "Maudite chose !" dit-il alors.
- "Ne le regarde pas trop longtemps, le Soleil chauffe ceux qu'il le voit" lui dit alors l'homme à la blouse.

Simoons arrêta de regarder cette chose si brillante et dit :
- "Qui êtes vous ?"
- "Je suis le scientifique et physicien Irchamède. As-tu seulement prêté attention aux choses qui t'entoure ?"

Simoons ne compris pas qui était cet homme et ce qui lui voulait.

Ce n'est pas aller loin qui est aventureux. C'est seulement aventurier. Etre aventureux c'est aller profond. Ce n'est pas s'étendre, c'est s'enfoncer. Et Simoons compris cela lorsqu'il regarda autour de lui. Une beauté comme il n'avait jamais connu l'envahit et rempli alors son coeur, tout son coeur. Cette beauté, on pouvait le dire, était si profonde qu'elle devenait aventureuse.

(Que veux Irchamède à Simoons ? Vous le saurez peut-être dans le prochain épisode ^^)